Quand et comment serais-je manger ?

[Jean-Claude SERRET]

Ce sujet rapporte les pensées de JcS sur les différentes séances qui se sont déroulées à Soissons, comme pour les autres qui sont coutumiers de ce genre de sujet, il n'appelle pas à réponse...
De plus, ces messages contiennent certaines pensées et actions que vous ne connaissez peut-être pas. Ils ne rattrapent pas ces manques, vos persos continuent à ne pas être éclairés sur ces points.

Nota : pas besoin de m'aider pour répondre à la question dans le titre, je m'en occupe tous seul comme un grand

[Jean-Claude SERRET]

Samedi 13 septembre

Nous voici reparti pour une nouvelle année, après de lourds événements sur la cité. Depuis notre dernière réunion, le sénéchal Théomène est devenu marquis. Bien content que Clotaire m'est viré de mon poste de sénéchal, sinon ça aurait été moi. Je suis là pour être tranquille, pas pour être en 1ère ligne de tous les événements.

Bon, en préparation de cette réunion on me prévient qu'un cadeau mérité m'attend. Je me présente donc en même temps que mes semblables, et une fois tous le monde s'ayant salué, la réunion peut commencer. Les présentations de coutumes, un nouveau malkav et encore un ventrue, puis le vif du sujet. Notre bon marquis, en bon messager, me fait donner les cadeaux en question. Quel fût ma surprise quand j'ai vue que cela venait de Gabriel. Celui-ci n'a pas apprécié de se faire remonter les bretelles pour avoir menacé l'intégrité physique de l'un de ses semblables au sein de l'atrium, et il a tous simplement décidé par lui seul de mener une vendetta ouverte en émasculant l'un de serviteur, causant sa mort évidemment. Un 2ème paquet à l'attention de Maliant était joint, mais je n'ais pas souhaité l'ouvrir. D'une part il ne m'était pas adressé, et puis après le 1er, pas envie de voir ce qu'il y avait dedans. En résultante de tous cela, on peut en déduire que les vendetta personnel sont autorisé par les autorités, mais seulement pour certain. Puisque quand je demande au marquis ce qu'il en pense, il ne répond rien tous simplement, laissant par la même l'autorisation à n'importe qui de remettre en cause son autorité, puisque rien ne sera fait ni accepter pour que le seul caïnite avec un poste soit indemnisé de sa perte.

Je décide donc de faire livré ses cadeaux au commissariat de Soissons pour que lumière soit faite sur ces meurtres. Il s'avère au final que le paquet de Maliant contenait la tête du commissaire en chef, ce qui met la police en ébullition. M'est avis que l'influence police ne sera pas utilisable ce soir, et même durant quelque temps. Ce qui n'est au final qu'un retour minimal au vue de nos pertes à Maliant et moi-même.

Nous passons ensuite à la revue des événements récent sur la cité, et là personne n'a d'information, et moi encore moins. Je vais pas donné mes infos à quelqu'un qui ne me soutient pas, faut pas rêver. De toute façon, de nouveaux problèmes arrivent d'eux-mêmes, on peut jamais être tranquille sur cette cité. Je commence même à me demander si un nouveau déménagement ne me serait pas utile. Et quel nouveau problème, rien de moins que des meutes de sabbatiques courant les rues tuant et détruisant tous et n'importe quoi, poursuivi par des membres du clergé, décapitant à tour de bras ces mêmes sabbatiques. Ajouter à cela la police en effervescence, je me rend vite compte qu'aucun endroit ne pourra être tranquille ce soir.Je décide donc avec 2 de mes semblables de suivre le nouveau Ventrue vers un endroit dis sûr par l'archonte lui-même. Nous arrivons à l'ancienne chanterie de margival sans aucune encombre, en-dehors de l'endroit ou nous nous trouvons qui n'inspire que peu de confiance. Ce qui n'est pas le cas de Vladimir, qui a voulu nous suivre de loin et arrive avec quelques séquelles de son voyage.
Tous les caïnites finissent par nous rejoindre plus un inattendu, le chef des anarchs. Une joute verbale s'en suit où notre bon Marquis se laisse insulter par l'anarch et donner des ordres par un nouveau-né ventrue. Ken Rose prend par plusieurs fois la parole au milieu de la discussion pour ironiser tous ceci. Il a bien raison, et je m'y mêle à plusieurs reprises. Hors de question qu'un anarch se permette ce qu'il veut sur nos terres, envers qui que se soit. Il s'avère au final que le nouveau-né ventrue n'est autre que l'archonte Hypolite, et que l'anarch est Cramne, Crade ou Crabe, fils de Clotaire et membre imminent du sabbat. S'en suit une longue tirade où celui-ci se plaint de son sort, de son histoire et des règles de la camarilla. Etonnant non pour un membre du sabbat...
La soirée se termine enfin sur une tirade d'Hypolite souhaitant que la ville soit nettoyée de tous les nids de sabbatiques encore présent. Il fera passé les emplacements par le biais du Marquis et tous devra être fait pour notre prochaine réunion.

Nous verrons...

[Jean-Claude SERRET]

Samedi 25 Octobre

Une nouvelle réunion, et une mauvaise soirée en prévision. Tous les havres données par Monseigneur Hyppolite devait être nettoyé, et force est de constater que tous n'a pas été fait. Seulement la moitié des havres sont clean à notre arrivée, il fallait donc ce soir œuvré pour que le reste soit fait au plus vite. Et la suite des événements ne va pas donner entière satisfaction...

Nous commençons par l'habituel présentation à notre Seigneurie, des nouveaux étant présent. Et c'est avec plaisir que je constate l'arrivée d'une Rose en notre cité, en espérant qu'il nous fasse plus honneur que notre divertissant Maliant.
S'en suit les habituels discussions sur les différents sujets agitant la cité, mais aussi, enfin, la nomination de semblables aux différents postes. C'est ainsi que Juan devint Gardien, Ken Rose prévôt et que je sauve encore de peu mon poste de maître des harpies. Ce fourbe et vil de Gabriel ayant toute l'écoute et toute la confiance du Marquis, il en profite pour me faire porter le chapeau pour ces pertes, voulant ainsi me faire tomber. Ce serait pas mal de vérifier ces sources avant de faire appliquer n'importe quoi, mais je saurais m'en souvenir...
Toujours est-il que nous passons près de la moitié de la soirée dans un enchaînement de masturbation de cerveau sans fin et sans trop de fil conducteur, pendant que les sabbatiques continuent à être présent sur la cité. La masturbation intellectuelle n'est d'habitude pas pour me déplaire, mais c'est la tête de chacun d'entre nous qui est en jeu avec Monseigneur Hyppolite qui épie nos gestes. Je profite donc d'un brouhaha sans commune mesure pour apostropher Théomène et lui demander si Hyppolite sera présent dans la soirée pour faire un point sur ce qu'il nous a demandé. Il comprend à ce moment les arrières pensées de ma remarque et décide, enfin, de prendre les choses en main pour que cela avance. Une moitié de soirée passée, et toujours pas l'ombre d'un plan pour nettoyer 4havres sabbatiques. M'est avis que nous avons été chanceux de n'être qu'entre nous, ça n'aurait pas été beau à voir en présence de Camariste ayant ne serait-ce qu'un semblant de statut.

Il faudra au final qu'Hyppolite arrive et menace ouvertement les plus anciens sur la cité pour que ça s'organise comme cela doit l'être. Un plan d'action est donc au final décidé et lancé, non sans mal. Personne n'a de lien pour se procurer des armes, personne n'a de lien pour connaître le terrain et personne n'a d'info sur les occupants. Je me met à contribution, récupère des grenades fumigènes et flash ainsi que les plans complet de la maison. On est proche du départ et peut-être par trop de zèle, le Gangrel Fèvre part avant la fin des explications du prévôt. Et oui, on rigole pas avec le statut, surtout en la présence d'un Archonte. Il l'a échappé belle, ça aurait pu être plus grave pour lui. Toujours est-il que je vais servir de "tour de guet" dans le 1ère assaut sur un domaine familiale à Vauxbuin.
Des éclaireurs partent, je remarque 4goules dans la maison, et fait remonter l'info. Ils entrent dans la maison, il ne me reste plus qu'à être attentif sur les contours de la maison. Et justement, un sabbatique se fait la mal, mais je suis le seul à le voir car il est sous dissimulation. Ni une ni deux, je sors mon arme, je tire et touche au premier coup. Plus de dissimulation, mes semblables encore dehors se jettent sur lui pour le neutraliser, et un rapide combat psychologique et physique s'en suit. Je laisse faire et ramasse une mallette. A l'intérieur, des missives sabbatiques décrivant les pertes que leur nous avons fait subir depuis notre précédente réunion. Mais beaucoup plus inquiétant, cette petite phrase où les sabbatiques auraient trouvé un dissident dans nos rangs. C'est "clean" ici, nous pouvons retourner à l'élysée, avec notre prisonnier et les missives. Je remonte l'information, et le Marquis fait juste un hochement de tête à la vision de celle-ci. Soit il a trouvé le dissident, soit il ne peut rien y faire, je pourrais pourtant savoir qui est-ce rapidement, il n'avait pas grand chose à faire...

Il est maintenant temps de passer au 2nd havre. Hyppolite nous laisse trois soir pour tous nettoyer, peut-être trop clément, mais profitons en. Un assaut basique est décidé sur la crypte, hors de question que j'y aille, c'est pour les combattants là-dedans. Nous formons alors un groupe avec Ken, Aristote et Igor pour aller faire le tour de tous les autres havres. Plus rien au premier, si ce n'est que je découvre que Germaine Gudril a été dominée, il va falloir la récupérer. Le second havre n'est que ruine et la zone commerciale n'est qu'un havre de passage. Je laisse donc des serviteurs pour surveiller, et rien de rien. Les immeubles en construction squattés à Presles ne donnent aucune information, et les squatters n'offrent pas la possibilité d'aller voire plus prêt. Nous nous dirigeons donc à la gare, où j'entre en discussion avec des gardiens de sécurité. J'apprends durant cette discussion que des armes sont encore stockées ici, et surveillées par des caïnites. Nous reviendrons, et retournons à l'élysée pour se mettre d'accord sur le quartier de Presles. Nous relançons alors avec Ken, un plan rapide que nous avions déjà utilisé. Une diversion, un roumain et une pelleteuse lancé sur le pilier de l'immeuble et plus rien. Voilà, c'est simple.

Dernier soir, il reste les sujets Mme Gudril, et la gare. Nous reprenons le même groupe, avec Louis en plus pour avoir un combattant à nos côtés. Je m'arrange pour faire transférer Mme Gudril et nous attaquons de façon éclair sur la route, avec pour résultat d'avoir récupérer notre cible. Nous nous rendons ensuite à la gare, et là plus rien, même pas notre groupe de combattant parti pour nettoyer cet endroit. N'ayant pas été prévenu de leurs mouvements et ne répondant pas à nos appels, nous retournons à l'Elyseum.

C'est donc maintenant le moment de la réunion de fin de soirée.

pas terminé, à continuer

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